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Les Croqueuses font le mur !

Les Croqueuses font le mur !

Bon, soyons honnêtes. Ce mur d’escalade, nous ne l’avons pas grimpé mais seulement dessiné ! Volumes imposants, angles étonnants, couleurs vives, corps en mouvement… même calées devant dans d’énormes fauteuils confortables, sans chaussons ni magnésie, nous n’avons pas trouvé l’exercice si facile. Pourtant, nous avons adoré l’expérience. Peut-être pour l’ambiance autour ? Détendue et presque feutrée, deux qualités pas si courantes dans les enceintes sportives !

C’était un matin tranquille. Depuis longtemps, nous avions le projet de déjeuner un jour à La Felicità, du côté de Station F. Alors nous avons cherché où croquer avant – voire carrément petit-déjeuner pour Anne et Fabienne, nos deux voyageuses ultra matinales ! Comme Les Croqueuses de Paris n’avaient jamais abordé le sujet du sport, l’idée de nous aventurer dans l’une de ces nouvelles salles d’escalade tout confort nous a immédiatement séduites.

Après nos retrouvailles gourmandes, chacune a choisi sa place et son point de vue. C’est fou : quand nous réunissons nos croquis, une petite heure plus tard, nous réalisons combien nous sommes complémentaires ! Anne a réalisé une vue d’ensemble à l’aquarelle, tandis que Véronique l’a dessinée aux feutres et crayons de couleurs. Fabienne, elle, placée au même endroit, s’est concentrée sur les corps, les gestes, les attitudes… pendant qu’Aurélie rendait hommage à la jolie déco du café.

Au moment de partir, nos quatre dessins furent validés du rituel coup de tampon – et d’un grand sourire, c’est le plus important 😊 – de la part du serveur. Merci pour l’accueil… et que ça grimpe !

 

{ Infos Pratiques }

Arkose Chevaleret (anciennement Vertical Art) est situé au 181 rue du Chevaleret, Paris 13ème. Métro : Chevaleret ou Bibliothèque François Mitterrand (lignes 6 ou 14, RER C). Ouvert tous les jours de 7h du matin à minuit. (Cantine « Ecotable » de 12h à 14h30 et de 19h à 22h45.)

Deux Croqueuses chez « Dumas Père »

Deux Croqueuses chez « Dumas Père »

Après notre visite chez Victor Hugo, place des Vosges, nous voici en route pour la banlieue. Mais oui, sortons un peu de la capitale et allons voir, sur les hauteurs de Port-Marly, la « folie » du père des Trois Mousquetaires… le Château de Monte-Cristo !

Cette fois-ci, Anne accompagne Véronique, heureuse de découvrir avec elle ce petit trésor des Yvelines. L’entrée du parc se fait par le sommet de la colline, ce qui donne l’avantage de saisir d’un seul coup d’œil toute l’originalité du lieu. Car c’est une création unique, imaginée de A à Z par Dumas Père, alors au sommet de sa carrière. En 1844, riche et célèbre, ce petit-fils d’esclave s’offre un cadeau. Ce château-monument à sa gloire est couvert de références littéraires, comme le second d’ailleurs, plus petit, dont il a fait son bureau, à l’écart dans le parc.

Malheureusement, Alexandre Dumas ne profitera pas longtemps de ce bel endroit. Deux ans à peine après sa mémorable soirée de crémaillère – 50 amis invités, 600 convives présents à la fin de la fête ! – il dut s’en séparer pour payer ses dettes abyssales. Acheté par des propriétaires privés, celui-ci faillit tomber, en 1969, entre les mains d’un promoteur qui souhaitait le raser pour construire une résidence à la place. Par bonheur, les communes de Port-Marly, Marly-le-Roy et Le Pecq ont su éviter la catastrophe !

Vous verrez, en parcourant notre galerie de photographies, combien cela eût été dommage ! Évidemment, Les Croqueuses, en voyageuses enthousiastes, ont craqué pour le salon maure et le jardin paysagé « à l’anglaise ». C’est d’ailleurs assises au milieu de ce dernier qu’elles ont fini par se mettre au travail, espérant vous donner envie d’y aller vous aussi… Belle visite à tous !

 

{ Infos Pratiques }

Le Château de Monte-Cristo est situé à Port-Marly (plan d’accès). Il est toujours fermé le lundi, mais ses horaires d’ouverture varient selon les saisons.

Une Croqueuse chez « Totor »

Une Croqueuse chez « Totor »

Il arrive parfois qu’une Croqueuse parte seule, son carnet sous le bras, dans les rues de Paris. En général, c’est que l’occasion de dessiner se présente, bien trop belle pour patienter jusqu’au prochain rendez-vous. Finalement, c’est en « envoyée spéciale » de ses copines qu’elle traverse la capitale et s’adonne à leur passion commune. « Une pour toutes, toutes pour une » ! Telle est notre devise de mousquetaires du crayon. ⚔😂

Oublions Dumas, voulez-vous, puisque c’est chez son confrère (et grand ami) Hugo que nous allons. Ce jour-là, Véronique avait un rendez-vous dans le Marais et un peu de temps devant elle : son rêve de croquer l’incroyable maison du grand Victor allait donc pouvoir se réaliser. Et déjà, quel bonheur que d’entrer sur la Place des Vosges, d’en faire le tour à l’abri des arcades et de traverser l’élégant square en son centre !

Dans la maison, il faut monter pour atteindre l’appartement. Les fenêtres décoratives, le long de l’escalier, nous mettent peu à peu dans l’ambiance : chaque marche gravie est un saut en arrière dans le temps. Une fois à l’étage, après l’antichambre et le salon rouge, voici la pièce chouchoute de Véronique : le salon chinois. C’est lui qu’elle vient croquer dans son carnet.

Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une pièce exceptionnelle, révélant une facette méconnue de l’écrivain. On sait généralement qu’outre ses multiples chefs d’œuvre littéraires – en poésie, roman, théâtre ou politique – sa plume a commis de nombreux dessins. D’ailleurs, certains réalisés à l’encre ou au café sont exposés dans la maison. Mais on ignore souvent que Victor Hugo s’est aussi essayé à la décoration et qu’il y a pris beaucoup de plaisir – c’est évident.

Sauvés et rapportés de Guernesey, ces décors étaient à l’origine répartis dans quatre pièces de Hauteville II, la maison de Juliette Drouet, voisine de celle d’Hugo sur les hauteurs de Saint Peter Port. Ils furent dessinés par l’écrivain lui-même en 1863-1864 et peints avec l’aide de Tom Gore, un artisan fidèle déjà employé sur le chantier de Hauteville House, la maison familiale. Le résultat est plein de fantaisie et d’humour, émaillé d’allusions intimes – bref, un bijou à croquer d’urgence !

Depuis, notre Croqueuse a fait le voyage vers l’île anglo-normande – où Victor Hugo demeura en exil pendant près de 20 ans – et pris la mesure de son irrépressible créativité s’exerçant tous azimuts. Mais cette visite du salon chinois de Paris reste pour elle une vraie découverte : courrez-y (en plus, c’est gratuit) !

 

{ Infos Pratiques }

La Maison de Victor Hugo est au 6, place des Vosges, Paris 4ème. Métro : Bastille ligne 1, 5 et 8. Elle est ouverte tous les jours sauf le lundi, de 10h à 18h. La visite des collections permanentes – et donc, de la maison elle-même ! – est gratuite.

Paris est une Féerie ! { Épisode 2 }

Paris est une Féerie ! { Épisode 2 }

Promis, ce deuxième article consacré aux aventures de vos quatre « girls du crayon » préférées dans les murs du Moulin Rouge sera nettement plus bref que le précédent. Nous avons tant d’images à vous montrer : faisons-leur de la place !

Vous verrez donc, ci-dessous, par ordre d’apparition :

  • Jeanne et Sandra, deux couturières ultra concentrées reprisant des costumes à paillettes sous l’œil de Véronique
  • Aurélie croquant les trésors multicolores qui attendant sagement leur tour de monter sur scène
  • Véronique dessinant, à l’étage du dessous, les fameux abat-jours en zone de soins intensifs
  • moult boas, froufrous, rubans, rouleaux de tissus, gabarits et outils des plus divers faisant leur vie sous la verrière du grand atelier que partagent Sonia, Corinne et Guenièvre – le tout dessiné par Fabienne !

Un peu plus tard dans la journée, nous nous rendons du côté des loges, chez les danseuses. Fabienne s’attaque à l’alignement des bottes au repos, tandis qu’Aurélie et Véronique choisissent de croquer le pêle-mêle plein de charme des perruques, du maquillage ou autres produits de beauté, disposé sur les coiffeuses et autour des miroirs.

Notre chère Anne, hélas malade et privée de sortie ce jour-là, s’est consolée en dessinant à distance la belle façade du Moulin… que vous retrouverez bientôt sans doute sous forme de carte postale dans la boutique des Croqueuses.

Merci encore à toute l’équipe, si généreuse, du Moulin Rouge. Cette expérience nous a beaucoup marquées, transportées, enchantées ! Nous espérons que notre travail, en échange, vous aura fait plaisir, apportant un regard différent sur les coulisses du cabaret « le plus célèbre du monde »… Et à vous, chers lecteurs et abonnés adorés, nous ne pouvons que souhaiter d’avoir un jour la chance d’assister au spectacle : vive le Cancan !

Les Croqueuses font le (Sweet) Bazar !

Les Croqueuses font le (Sweet) Bazar !

Novembre. Le temps se gâte et les nuits s’éternisent. Halloween est finie et Noël encore loin devant. C’est le moment de se faire du bien ! Aujourd’hui, Les Croqueuses vous invitent au royaume de la douceur…

Début 2021, alors que les cafés n’avaient pas encore rouvert, Les Croqueuses eurent une idée d’enfer pour s’offrir une sortie au paradis : go to le Sweet Bazarconcept store totalement top, complètement pop et « naturellement gourmand ».

Véronique n’eut pourtant pas de chance. Cas contact, elle dut rester chez elle pendant que ses trois complices plongeaient toutes entières dans cette boîte à délices. Oh, des vidéos et des photographies lui furent gentiment envoyées, bien sûr… mais cela ne fit qu’aggraver son supplice !

Heureusement, elle put se rattraper quelques semaines plus tard, à l’occasion d’une certaine « livraison ». Car Leslie, la fondatrice du Sweet Bazar, charmée par les illustrations des Croqueuses, leur proposa dans la foulée de créer un papier de soie alimentaire original qui mette en valeur ses pâtisseries.

Inutile de vous dire que nous y avons travaillé avec beaucoup de soin, de joie et de gourmandise ! D’ailleurs, qu’en pensez-vous : le résultat ne rend-il pas pleinement hommage à la douceur des lieux ? ♥

{ Infos Pratiques }

Le Sweet Bazar situe 133, rue Saint-Denis, Paris 1er. Métro : Châtelet ou Étienne Marcel (lignes 1, 4, 7, 11 et 14). Il est ouvert tous les jours de 10h à 19h.

Un peu de Finlande à Paris

Un peu de Finlande à Paris

Cet été, pour le plaisir, Les Croqueuses vous invitent à feuilleter quelques souvenirs non encore publiés… Ce matin, nous vous emmenons en voyage dans un pays deux fois moins peuplé que Paris extra-muros, et bien plus frais aussi : bienvenue au Café Maa de l’Institut Finlandais !

Envie de lignes sobres ? De matières nobles ? De clarté caressante et d’épure élégante ? Entrez ici, sans transition, au milieu du Quartier Latin : le dépaysement vous est garanti, mais tout en douceur, c’est promis. La décoration est signée Joanna Laajisto. Admirez les volumes, la hauteur sous plafond et l’arrondi si élégant des ouvertures vitrées. Voyez comme on respire. Comme on peut admirer, posé, les œuvres exposées, souvent monumentales – ici d’Outi Pieski. Galerie et café… voilà un bel endroit, idéal pour faire une pause dans sa journée ou la démarrer en beauté, sans tracas ni fracas, loin de tout brouhaha. Tel fut notre choix de Croqueuses, avant d’attaquer de longues déambulations parisiennes.

Au menu, d’abord, de très bons cafés. Les uns torréfiés par Frukt en Finlande même – où vivent les plus gros consommateurs de café de la planète ! – et les autres (expresso) par Kawa Coffee à Paris. Bien sûr, il faut goûter quelques spécialités comme les korvapuustit (brioches à la cannelle) et la karjalanpiirakka, sorte de tarte à l’œuf originaire de Carélie (Russie) néanmoins emblématique de la culture finlandaise – un emoji lui est même dédié là-bas !

Les superbes bouquets de fleurs fraîches furent de parfaits sujets pour Anne, amie fidèle de Dame Nature… et seule Croqueuse à être allée se balader jusqu’en Finlande ! Fabienne se lança dans l’une de ses célèbres vues d’ensemble, tandis que Véronique croqua ces deux Croqueuses en plein labeur. Aurélie – qui justement travaillait alors au musée d’en face – vint nous chercher pour la visite d’une splendide exposition. Parfait, bien ressourcées, nous étions prêtes à repartir en voyage… dans le temps, cette fois-ci ! 

{ Infos Pratiques }

Le Café Maa de l’Institut Finlandais se situe 33, rue du Sommerard, Paris 5ème. Métro : Cluny La Sorbonne (ligne 10). Il est ouvert du mardi au samedi, de 10h à 18h – sauf en août. Rendez-vous en septembre !

Honorons Saint-Honoré

Honorons Saint-Honoré

Cet été, pour le plaisir, Les Croqueuses vous invitent à feuilleter quelques souvenirs non encore publiés. Découvrons ensemble une architecture étonnante…

C’est totalement par hasard, en cherchant un restaurant dans le 16ème arrondissement, que nous sommes tombées sur cette église au style inhabituel, construite en 1896 pour faire office de chapelle provisoire. La nouvelle bâtisse attendue, plus grande, ne verra finalement jamais le jour : le provisoire deviendra permanent et la chapelle, église. On y célèbrera même les obsèques de l’ancien président de Paul Deschanel en

Si un jour vous passez dans le coin (avenue Raymond-Poincaré, juste avant la place Victor Hugo) n’hésitez pas à y entrer, histoire de vérifier si la magie de Saint-Honoré, patron des boulangers, opère aussi sur vous ! 😉

RADIO-CROQUEUSES !