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Le pari d’Adeline

Le pari d’Adeline

Ce matin-là, sur l’invitation de Julie, Les Croqueuses avaient rendez-vous au 54 boulevard Richard Lenoir – c’est-à-dire chez Adeline Klam, superbe boutique dédiée aux tissus et papiers japonais. Adeline elle-même n’était pas là, préparant un Salon, mais son mari nous attendait pour la visite. Il a ouvert le magasin une heure en avance, rien que pour nous. La classe, non ? 😉

Ce lieu est le fruit d’une longue histoire, car Adeline a d’abord été installée ailleurs, dans le 16ème arrondissement. Après des études d’arts appliqués (section impression textile) à l’École Duperré, elle s’oriente finalement vers la photographie de mode et de mariage. Mais, en parallèle, elle continue de coudre, coller, plier, fabriquer toutes sortes de jolies choses dans son mini-atelier qu’elle ouvre ponctuellement, puis de plus en plus souvent, pour des ventes. Au fil des ans, cette activité prendra trop d’ampleur pour pouvoir demeurer dans le petit local d’origine et cette boutique du 11ème arrondissement voit le jour, après de gros travaux : un beau pari !

Tout y est tellement joli, frais, pimpant… on pourrait croire que le printemps est arrivé. Une fois nos affaires déposées dans l’espace « ATELIER » – Adeline en anime régulièrement – on a envie de tout dessiner. Voire de tout acheter. (N’est-ce pas, Fabienne ? ^^) Si vous passez dans le quartier, la boutique est ouverte du lundi au samedi de 11h à 19h… et si vous être décidément trop loin, pour vous, la magie du Net a fait ça !

Les Croqueuses adressent un grand « MERCI » à toute l’équipe de la boutique pour son accueil, sa confiance et sa disponibilité – avec une mention spéciale à Barbara pour son aide amicale. 😉 Allez, assez de bla-bla, place aux images !

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Difficile de choisir « seulement » trois jolies adresses à Paris !

Pour la première, j’ai eu envie de partager ma passion du papier avec Les Croqueuses. J’ai ouvert mon « Paris Paper Tour » et suis vite tombée sur l’adresse idéale : la boutique d’Adeline Klam…

Je savais qu’elles trouveraient le lieu inspirant. Entre les motifs des papiers et des tissus, les objets japonais et la boutique elle-même, il y a de quoi faire !

J’ai connu Adeline grâce à un ami commun qui nous a mises en contact : elle cherchait quelqu’un pour fabriquer ses albums photos. Comme on dit, le hasard fait bien les choses. 🙂

J’ai donc la joie de travailler régulièrement avec ses magnifiques papiers japonais… dont je garde précieusement la moindre petite chute !

Julie Auzillon

Paris, c’est coton !

Paris, c’est coton !

Mais pas seulement  🙂 car dans le quartier du Marché Saint-Pierre, on trouve toutes les matières textiles : de la suédine à la soie, du Bemberg au velboa, de l’uni aux imprimés – liberty, léopard ou rayé. Bref, ce matin, nous allons croquer dans un magasin.

Comment se glisser parmi les clients, où s’installer pour dessiner à l’aise sans gêner l’activité autour ? Plusieurs tactiques sont possibles. Nous avons d’abord pensé appeler pour prévenir et demander l’autorisation. Mais l’ambiance générale étant ce qu’elle est, nous avons craint de n’être pas comprises, de susciter la méfiance et de nous retrouver finalement dans l’impossibilité d’entrer. Nous avons donc préféré y aller au culot et voir venir les réactions…

Chacune de nous a opéré à sa façon. Véronique a opté pour la discrétion, dénichant un endroit tranquille au rayon des nappes à carreaux et autres toiles cirées rétro – personne à déranger ! Fabienne a craqué pour les Toiles de Jouy et la vue sur tout l’étage que celles-ci lui offraient. Polie, elle demanda la permission de dessiner au vendeur le plus proche, qui s’avéra être lui-même un toqué du crayon ! « Quand je n’ai pas de client, je dessine au dos de mon carnet de commande. Le magasin, je le connais par cœur et pourrais le croquer les yeux fermés. » Ses collègues vinrent, l’un après l’autre, jeter quelques coups d’œil histoire de surveiller l’avancée du dessin et la justesse de la perspective – coton, celle-là, pour le coup ! Quant à Aurélie, elle a débusqué le meilleur des plans : nous l’avons retrouvée au tout dernier étage, dans une ambiance douce et feutrée, assise sur le plus confortable des matelas, profitant d’une vue imprenable sur (les palmiers de la terrasse et) le Sacré-Cœur – sacrée Aurélie, oui !

Les Croqueuses remercient chaleureusement les vendeurs très aimables qui les ont accueillies et encouragent les mordus de couture à venir se fournir auprès d’eux – promis, on vous donnera des nouvelles du (futur) sac en Toile de Jouy de Fabienne.  😉

Et si vous n’êtes pas intéressés par les tissus, montez direct au 5ème étage : vue splendide garantie !

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