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Un Paris très Orthodoxe

Un Paris très Orthodoxe

Au cœur du XIXème arrondissement, tout près des Buttes Chaumont, au numéro 93 de la rue de Crimée, se trouve le très officiel Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge de Radonège et son église étonnante. Ancienne paroisse protestante à l’abandon, elle est acquise le 18 juillet 1924, jour de la Saint Serge, par l’Église orthodoxe. (Jusqu’à la Première Guerre mondiale, elle accueillait de nombreux émigrés allemands qui laissèrent place, après la Révolution de 1917, aux réfugiés russes arrivés à Paris.)

On y trouve également une librairie religieuse, mais surtout une bibliothèque faisant référence, avec un fonds de plus de 35 000 volumes en russe, français, grec, serbe, allemand et anglais.

De la rue, on ne devine rien. Seul un symbole couronnant le portail peut confirmer au visiteur un peu curieux qu’il est bien arrivé. Passée la première courette en longueur, on entre dans un véritable îlot de verdure. Au centre, émerge des arbres cette architecture pleine de charme, ornée de bois coloré. Les peintures, à l’intérieur, sont l’œuvre du peintre russe Dmitri Semionovitch Stelletsky.

Lors de notre séance, le Pope – Milan, de son prénom – fera son apparition, visiblement ravi de nous trouver concentrées sur nos croquis, les oreilles disponibles pour le récit de cette histoire !

Paris est un grand Cimetière

Paris est un grand Cimetière

Inutile de vous présenter le Père-Lachaise, cimetière le plus célèbre de la capitale, n’est-ce pas ? Un jour de grosse chaleur comme aujourd’hui, c’est l’endroit idéal pour croquer à l’ombre ! Il faut dire qu’avec ses 5000 arbres (environ 50 espèces différentes) et ses 44 hectares, c’est aussi le plus grand espace vert de Paris. S’y perdre est un vrai bonheur.

Nous ne choisirons pas de dessiner les tombes des grands noms de notre littérature – La Fontaine, Molière, Balzac, Musset, Proust, Apollinaire, Colette ou Paul Éluard – pas plus que celles des stars de la chanson ou du cinéma – Georges Méliès, Édith Piaf, Gabin, Truffaut, Montand, Signoret, Moustaki, Bashung – ni même de talentueux playboys étrangers – Oscar Wilde et Jim Morrison. Non, juste une ou deux jolies perspectives, découvertes au hasard de la promenade.

Pourtant, il faudrait revenir. Car en hommage aux très nombreux peintres et dessinateurs enterrés ici – David, Ingres, Daumier, Delacroix, Géricault, Corot, Pissarro, Caillebotte, Seurat, Signac, Modigliani, Ernst, Laurencin… – nous pourrions aller croquer sur leurs tombes. (Sans oublier, bien sûr, celles de quelques grands noms de la gastronomie française – Carème, Brillat-Savarin ou Parmentier !)

À noter : au Père-Lachaise, il y a aussi des artistes vivants. 🙂

Paris, c’est un Labyrinthe !

Paris, c’est un Labyrinthe !

Dans la partie la plus à l’Ouest du Jardin des Plantes, sur la butte Coypeau bordant la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, se cache un modeste labyrinthe – aucun risque de se perdre ! – en forme d’escargot. En son centre, c’est-à-dire au sommet de cette petite colline, se dresse la Gloriette de Buffon, conçue en 1786 par l’architecte Edmé Verniquet, plus d’un siècle avant la Tour Eiffel. C’est, semble-t-il, le plus ancien édifice métallique de France.

Mais, si le Belvédère Verniquet domine un peu la végétation qui l’entoure, on est loin d’y trouver une vue panoramique sur Paris. Son charme est pourtant bien réel. Parce que les enfants s’y faufilent par des tunnels de buis interdits aux adultes. Parce que les immeubles d’en face y émergent à peine d’un nuage de verdure. Parce que les couples de touristes s’y reposent un peu, après la visite du jardin. Et qu’on y entend toutes les langues, même celle des oiseaux.

Nous, Les Croqueuses, faisons parler nos crayons…

Paris, c’est la Jungle !

Paris, c’est la Jungle !

Après avoir croqué les cactées en pleine lumière, c’est avec plaisir que nous trouvons refuge dans la grotte du « Jardin d’Hiver » ! Celle-ci nous offre un abri bienvenu à l’ombre, en même temps qu’une vue imprenable sur la plus belle forêt tropicale de la capitale…

À Paris, il y a des Cactus… ♫

À Paris, il y a des Cactus… ♫

Oui, comme dans la chanson de Dutronc ! Et nous, Les Croqueuses, nous nous piquons de le savoir… et d’aller voir où ils se cachent pour les dessiner ensemble : rendez-vous devant les Grandes Serres du Jardin des Plantes.

Dès l’entrée, l’ambiance tropicale nous enveloppe de sa douceur humide et verte. Ficus, palmiers, bananiers… Nous traversons ce généreux « Jardin d’Hiver » pour gagner la galerie des « déserts et milieux arides », plus sèche et plus lumineuse. Exposée plein Sud et vitrée sur toute sa longueur, mieux vaut s’y rendre tôt dans la matinée !

De splendides cactus originaires d’Amérique, tous plus graphiques les uns que les autres, nous attendent au soleil, brûlant sans doute de poser pour nous…

RADIO-CROQUEUSES !